HORSCH Versa 3 KR

Semer du lin avec le Versa KR - Témoignage


Vincent Leurs est agriculteur exploitant dans les Flandres, dans le Nord de la France. Il travaille en GAEC avec son frère sur une exploitaiton de polyculture. Il ont renouvelé leur semoir au printemps 2022. Il témoigne sur l'utilisation du semoir Versa KR et l'intérêt notamment pour le semis de lin. 
 

Quelles cultures votre rotation intègre-t-elle ? 

« Nous cultivons des céréales d’hiver, de la betterave sucrière, du lin textile, de la pomme de terre, des légumes de conserverie comme le petit pois et des haricots verts. On sème à peu près 70 hectares de blé et 10-12 hectares de lin.»


Pourquoi le Versa KR ?

« On a toujours travaillé avec un semoir mécanique. On voulait continuer en mécanique. Il est mécanique mais avec un entrainement électrique. Il apporte beaucoup d’options qui ont evolué depuis les semoirs mécaniques que l’on connaissait jusqu’à aujourd’hui.

On voulait un semoir mécanique pour une histoire de poids. Les semoirs pneumatiques ont souvent des trémies de 1500 ou 1800 litres qui apportent du poids au tracteur. On n’avait pas besoin d’aussi grandes capacités car ici les parcelles sont relativement petites, et on n'a pas besoin d’une autonomie aussi importante. La trémie de 900 litres nous suffisait, ce qui nous permettait d’avoir un semoir plus léger, moins encombrant. On a une bonne visibilité sur le travail que l’on fait, sur les éléments du semoir et la plaine. »

Pourquoi avoir choisi un semoir HORSCH ?

« On est habitué à travailler avec la marque depuis 15 ans. On avait commencé avec un Terrano. On connait bien la marque et la fiabilité du matériel. L’equipe SAV est réactive, et le concessionnaire Verhaeghe fait un bon suivi du matériel. Quand on a su que HORSCH faisait un semoir mecanique on a été intéressé. On avait essayé l’Express en pneumatique mais on le trouvait trop lourd. Le Versa était aussi plus interessant niveau tarif.

 La rampe de semis positionne la graine parfaitement dans le sol quelque soit les conditions. Tout aussi bien dans du sec comme l’année dernière. On avait semé du lin en non labour avec des conditions compliquées à la sortie d’un hiver où il n’avait pas gelé, où on avait des terres assez compliquées à reprendre. Une semence de lin est difficile à implanter et on a fait un travail plus que correct. 

 Les semis de blé se terminent pour nous, après des betteraves, nous sommes au 15 novembre (2022). On fait un passage de Terrano devant. On a fait le choix d’une rampe de semis à 15 cm d’ecartement. On voulait pas prendre en 12,5 pour éviter que les débris végetaux ne se coincent entre les éléments. A 15 il n’y a pas de soucis pour le blé ou le lin.

Au niveau technique du semoir, le gros avantage c’est que tout est a portée de main d’un seul côté : réglage de profondeur, de pression avec un tour de manivelle sur chaque poignée. Le reglage de débit se fait aussi sur le côté de manière très simple, il suffit de suivre les instructions. Je suis surpris du résultat. On est presque au kilo près. L’accès a la trémie est aisé. On a une trémie de 900 litres pour 700 kg de semence

On a pris avec herse rotative, on l’utilise beaucoup au printemps pour des préparations de sol en pomme de terre ou en légume. Le désacouplage du semoir et de la herse rotative se fait très facilement. Par un pied, deux boulons et un axe à enlever. Un rouleau sillonneur est sur la rotative. Il prend la trace de la ligne de semis. La ligne de semis tombe dans le sillon que fait le rouleau pour un semis régulier. Même après la pluie la graine ne descend pas. Et les levées sont parfaites.

La vitesse de travail est assez élevée, entre 6 et 10 km/h. La herse est une herse à dents courbées. Au départ on avait le choix avec une herse à dent droite. On a toujours travaillé avec une herse à dents courbées. On était content du travail donc on a repris ce système là.

Le tracteur est un 160 ch. C’est parfait pour ce type de semoir. On pourrait mettre un 4 cylindres en chargeant un peu plus a l’avant pour equilibrer le tracteur. Mais l’achat du semoir a été raisonné en fonction du tracteur qui existait déjà sur la ferme. On ne voulait pas acheter un 200 chevaux qui ne serait pas utile sur la ferme. »

Retrouvez le reportage Youtube réalisé chez Vincent LEURS par FarmConnexion :